Sans soleil, un documentaire français de Chris Marker 1983
Durée 1h40
Composition et montage :
Chris Marker, Bande électro-acoustique : Michel Krasna (thème de Sans soleil, Modeste Moussorgski). Valse triste de Sibelius traitée par Isao Tomita, Chant : Arielle Dombasle (Bissau), Jean-Michel Humeau (Cérémonie des grades), Mario Marret, Eugenio Bentivoglio (Guérilla à Bissau), Danièle Tessier (Mort d'une girafe), Haroun Tazieff (Islande 1970), Assistant à la réalisation : Pierre Camus.
Les lettres de Sandor Krasna sont lues par Florence Delay
Résumé :
Le réalisateur incarne un cameraman fictif, Sandor Krasna, rédacteur de lettres lues tout au long du film par Florence Delay. Dans ses écrits, il va traiter successivement du temps, de la mémoire, de la fragilité humaine face aux séismes du Japon ou encore face à la famine, menace constante au Cap Vert ou en
Guinée-Bissau. Le cinéaste voyage alors aux « deux pôles extrêmes de la survie » tel qu'il le dit lui-même. Il montrera non pas les difficultés pour ces sociétés à s'en sortir, mais plutôt leur façon de vivre et d'exister au-delà de ce qui peut leur coûter la vie. Car comme il l'annonce : « Moi, ce que je veux vous montrer, ce sont les fêtes de quartier ».
Intervenant :
Clotilde Simond, Docteur en Cinéma, elle enseigne dans diverses universités (Paris 3, Metz, Lyon 2) et à l’Ecole Supérieure d’Etudes Cinématographiques. Elle a publié Esthétique et schizophrénie. A partir de Zabriskie Point d’Antonioni, Au hasard Balthazar de Bresson et Family viewing d’Egoyen, Paris, éditions L’Harmattan, 2004 et Cinéma et architecture. La relève de l’art, avec la collaboration de Sophie Paviol, Lyon, éditions Aleas, 2009.
Animation:
Sophie Paviol, architecte, enseignante à l'ENSA de Grenoble et chercheure au Laboratoire des métiers de l'histoire.
Soirée organisée en collaboration avec l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble.
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