Mardi 15 janvier 2013 // Paris, infra/extraordinaire
Le signe du lion
De Eric Rohmer - 1959
> Synopsis
Pierre, artiste étranger vivant à Paris, fête joyeusement l’arrivée d’un fort héritage de sa tante décédée. Malheureusement il s'avère que la tante l'a déshérité au profit de son cousin et le voilà qui se retrouve seul sans un sou à Paris, au mois d'aout. Double traversée parisienne d’un même personnage, ou comment la perception d’une grande ville peu évoluée suivant la manière dont on l’aborde...
> Fiche Technique
France, 1959, 90’, 35 mm, n&b
Réalisation : Éric Rohmer
Production : Claude Chabrol, Roland Nonin (délégué)
Société de production : Ajym Films
Conseiller à la réalisation et au montage : Serge Brodskis
Dialogues : Éric Rohmer et Paul Gégauff
Photo : Nicolas Hayer, Pierre Lhomme (cadrage)
Son : Jean Labussière
Montage : Anne-Marie Cotret
Musique : Louis Saguer
Date de sortie en France : 2 mai 1962
Interprètes : Jess Hahn (Pierre Wesserlin dit "Le Baron"), Michèle Girardon (Dominique Laurent), Sophie Perrault (Chris), Christian Alers (Philippe Chasseme), Stéphane Audran (la patronne de l'hôtel), Françoise Prévost (Hélène), Véra Valmont (la blonde de Nanterre), Jill Olivier (Cathy), Malka Ribowska (la jeune femme aux deux enfants), Macha Méril (la blonde du 14 juillet), Van Doude (Jean-François Santeuil), Jean Le Poulain (Toto), Paul Crauchet (Frédéric Morver dit Fred), Paul Bisciglia (Willy), Gilbert Edard (Michel, un photographe), Jean-Luc Godard (l'homme à l'électrophone), Jean-Pierre Melville (un consommateur), Alain Resnais (un consommateur), Marie Dubois (une jeune femme en retard au bar)
> Intervenant : André S. Labarthe, cinéaste, écrivain et critique
Il intègre les Cahiers du Cinéma en 1956 où il influencera par son regard et son ouverture sur les autres arts le positionnement critique de la revue. Il sera un des premiers à admirer aussi bien des cinéastes surréalistes comme L. Bunuel que des indépendants américains comme J. Casavettes ou S. Clarke. Il débutera en 1964 la série de documentaires Cinéastes de notre temps, co-produit avec Janine Bazin, où des cinéastes sont invités à réaliser le portrait d'autres cinéastes et dont il réalisera lui-même plusieurs épisodes dans lesquels il affirme un regard précis et décalé, offrant parfois plus d'importance aux silences qu'aux réponses. Que ce soit par l'écriture, la critique ou la réalisation, André S Labarthe reste très attaché à l'improvisation, au hasard et à l'expérimentation.
> Scéance précédée du court métrage L'agnosie Visuelle, de Guillaume Meigneux
André S. Labarthe revient sur deux films inachevés mais toujours d’actualités : le premier date des années 60 et cherche à définir ce qu’est le cinéma ; le deuxième, débuté en 1985, consiste à réaliser un plan séquence de Paris tous les ans à la même date et au même endroit.
André S. Labarthe, photogrammes « L’agnosie visuelle » (2007) réalisation Guillaume Meigneux
> Fiche technique
France, 2007, 20’, 16 mm, couleur
Réalisation : Guillaume Meigneux
Production : Le Fresnoy production
Image : Gisèle Pape
Son : Sébastien Cabour, Yann Leguay
Montage : Guillaume Meigneux
Interprétation : André S. Labarthe, Pascal Gallet, Jean-Marc Chapoulie
Soirée co-organisée avec le CAUE de l’Isère